Trois typologies d’espaces sont développées dans le cœur vert :
A – Les terrasses jardinées : En amont du jardin central, elles jouent une double fonction d’intimisation des terrasses des logements de rez-de-chaussée et d’arrière plan végétal pour les espaces d’agrément et de déambulation.
B – Les espaces centraux d’usages et d’agréments : Cet espace est marqué par l’espace décaissé qui reçoit les eaux pluviales des toitures et des espaces extérieurs de l’opération. Les circulations piétonnes gravitent autour de ce jardin planté d’arbres, de massifs et d’une prairie humide. Le mobilier et les petits ouvrages viendront renforcer le vocabulaire de ce jardin, ponton, quai et assises en bois agrémenteront l’espace. Deux structures légères de type auvent permettront d’accueillir quelques vélos à l’extérieur des bâtiments.
C – Le jardin frais : Il recueille l’intégralité des eaux pluviales de l’opération et permet une belle aération entre l’espace central et la rue des Mouillesboeufs. Un vocabulaire de milieu humide est introduit à l’aide d’une palette végétale en adéquation avec le fonctionnement hydraulique du lieu.
Un quatrième espace est développé en potager collectif sur l’une des toitures végétalisées. La densité de l’urbain, la rareté du foncier disponible en cœur de ville et la nécessité de conserver une culture et une pratique du potager en milieu urbain, incitent à optimiser le fonctionnement des toitures terrasses de dernier étage. Placer le potager au dernier étage présente également l’intérêt de profiter d’un ensoleillement maximum, d’irriguer à la source par la récupération d’eau de pluie en terrasse et de cultiver ses légumes dans un environnement serein.