Ce parvis participe à la réécriture de l’urbanité du quartier dans son ensemble, dans une logique d’effacement des fractures nées de l’urbanisme des années 1960. L’organisation de l’accueil du bâtiment de plain pied contribue en parallèle à réancrer au sol un tribunal jusqu’ici suspendu et déconnecté du tissu urbain environnant.
Longeant le bâtiment existant, le parvis donne à voir l’ensemble du nouveau tribunal, composé du bâtiment existant et de son extension contemporaine.
Dessiné selon la trame croisée des façades  des 2 tribunaux, l’actuel et sa future extension, le parvis s’affirme comme le trait d’union entre les deux architectures. C’est l’espace public d’accès vers le futur Tribunal et l’espace d’ouverture de cette institution sur la ville.
Mais plus qu’un parvis, nous dessinons ici un jardin. C’est un jardin de mise en scène du futur Tribunal dans l’axe de la rue Pablo Picasso voisine. C’est également un jardin d’usages et de repos pour les différents usagers du Tribunal, tout comme pour les habitants du quartier.
Le projet développe des lanières de graminées et de vivaces variées sous un couvert arboré dense.
L’intention est de ménager ici  en lisière de la N186 un oasis de calme et de biodiversité, un ilot de fraîcheur qui réponde à des principes d’aménagement et d’entretien simples et durables.