Paris
Ville de Paris
Maîtrise d’ouvrage : Vilogia
Maîtrise d’œuvre : Babel+Prado (architecte), La Compagnie du Paysage (paysagiste), Topager, Alto ingénierie, AGI2D, Nortec, Ginger Burgeap (Ingénierie)
Nombre de logements :
Surface : 5200m² (espace extérieur)
Budget travaux :
Mission :Concours de maîtrise d’oeuvre
En préambule
Intervenir sur l’épaisseur d’un passage parisien, c’est faire re-naître un réseau plus complexe (ou plus complet) de l’histoire de la construction des quartiers de Paris. Le projet offre une réelle opportunité de fabriquer et de mettre en synergie des continuités végétales supports de biodiversité en milieu urbain.
Le projet vise à retrouver un contact avec un sol sain nourricier, en reconstituant des couches géologiques à partir des sols existants jusqu’au sol superficiel (apport de terre végétale) afin de favoriser le développement des structures végétales.
Ce nouveau support devient la base durable de l’installation de plusieurs micros milieux naturels linéaires connectés, qui s’imposent comme un pas intermédiaire dans le déplace-ment des espèces.
Pour en savoir plus
Le projet propose d’optimiser la chaîne des échanges naturels entre le sous-sol et le ciel, autorisant les échanges hydriques et biologiques verticaux.
Les espaces verts répondent à une stratification végétale permettant les échanges entre la faune et la flore (du sous-sol à la canopée). La multiplication de ces strates amplifie la biodiversité, stimule la richesse du sol et propose des habitats variés pour la petite faune urbaine.
Cet étagement propose une variété d’habitats aux caractéristiques diversifiées (température, humidité, nourriture, etc.) offrant des milieux spécifiques adaptés à chaque espèce de la microfaune urbaine.
La plupart des êtres vivants, malgré leur mobilité, privilégient un niveau bien précis, une « adresse » dans l’environnement où l’espèce joue un rôle spécifique.
Ainsi, les strates arborescente et arbustive sont propices entre autre au développement de l’avifaune et des insectes pollinisateurs (lépidoptères et hyménoptères) ; la strate herbacée plutôt au développement des insectes (orthoptères, coléoptères, etc.).
En sous-sol, la biodiversité et la répartition de la faune sont également organisées en strates en fonction des profondeurs.