Le paysage du secteur Hanriot, dans la ZAC des Groues porte l’exemplarité innovant d’un urbanisme écologique marqué et d’une esthétique de la biodiversité urbaine qui mettra en valeur le concept de nature en ville.

Il s’agit de livrer un quartier favorable à la biodiversité, agréable à vivre, qui concilie au quotidien la verdure, les saisons et l’urbanité contemporaine, pour le bonheur des êtres humains qui y vivront et la curiosité des visiteurs attirés par le design biophilique de la zone.
La biophilie est un besoin de nature que ressentent notamment les urbains qui en sont privés. L’objectif est de créer un espace qui facilite la réconciliation entre l’urbain et le vivant : un quartier biophilique qui affiche l’écologie assumée.
Sur ce thème de la nature en ville notre démarche intégrera l’échelle de temps écologique (préfiguration, pousse des arbres…), elle sera ambitieuse et progressive.

Le projet développe la multifonctionnalité des espaces et envisage les espaces végétalisés comme des supports de biodiversité et d’usages : passages quotidiens, contemplation, détente, jardinage urbain d’un type nouveau….

L’aménagement conservera pour autant une trace de l’histoire, des friches biodiversifiées et espaces ferroviaires abandonnés, tout en les mettant en valeur.

La force du projet réside également dans son organisation urbaine limitant les aménagements viaires et laissant la priorité aux modes de déplacements doux (en lien avec les transports en commun légers et lourds à proximité). La voiture est ainsi mise au second plan avec un nombre limité de voies nouvelles, permettant ainsi un réel apaisement du quartier.

Nos propositions viennent conforter les aménagements envisagés à l’échelle de la ZAC en lien avec les aménagements existants. La réussite de la bonne intégration du secteur et de son désenclavement passe par sa bonne mise en relation avec son environnement.

Le projet contribue à l’amélioration de la gestion des eaux pluviales, d’une part par l’augmentation importante des surfaces perméables propices à un retour au cycle naturel de l’eau, et d’autre part par le développement d’un schéma hydraulique privilégiant des techniques alternatives. Compte-tenu des pollutions identifiées localement sur le secteur, cette gestion des eaux pluviales doit être dimensionnée à l’échelle globale du projet d’aménagement et les espaces publics participeront ainsi pleinement à cette gestion.