Val d’Oise (95)
Herblay
Maîtrise d’ouvrage : Commune d’Herblay
Maîtrise d’œuvre : Puzzler (urbaniste mandataire) ,La Compagnie du Paysage, Setu (BET), ADSC, AEU (Environnement), CDVia (BET), Philippe Bassetti (programmiste)
Surface : 70 hectares
Nombre de logements : 1500
Budget travaux : 13 M€
Mission : Etude pré-opérationnelle
En préambule
Aux franges de la couronne urbaine agglomérée d’Ile de France et bénéficiant d’une qualité de desserte (SNCF vers Paris/Gare Saint-Lazare, A15, et RD14), Herblay présente un cadre résidentiel largement préservé.
La municipalité, convaincue des enjeux du Développement Durable, souhaite promouvoir via de nouvelles opérations, un urbanisme et une architecture à haut niveau de qualités environnementale, sociale et économique dans l’esprit des dispositions exprimées dans le Grenelle 2. L’objectif est donc la réalisation d’un éco-quartier.
Pour en savoir plus
L’aménagement paysager prend en considération les échelles du quartier et de la commune qui relient les Bois des Naquettes et des Fontaines (à l’est) au Bois des Bayonnes et à la Ceinture Verte (à l’ouest). Il se traduit par :
- la création d’un parc pénétrant au cœur du quartier : espace parc d’aspect naturel et fonctionnel (agriculture maraîchère, biodiversité, sylviculture, gestion de l’eau), constitué de prairies, de bosquets, de jardins familiaux et de bassins de rétention aménagés ;
- l’intégration de noues paysagères, de sentes boisées (organisation d’une trame verte s’appuyant sur le parcellaire, de voies plantées et d’aménagements paysagers privés) ;
- la valorisation des vues sur le paysage lointain (coteaux des boucles de la Seine).
La limitation de l’aire d’urbanisation garantit au secteur des Bayonnes une situation privilégiée, puisqu’il appartient à un site dont on sait qu’il restera, en dépit des extensions futures de la ville, à l’interface d’un milieu urbain et agricole ; la Ceinture verte de l’Ile de France, inscrite au Schéma Directeur de la Région Ile de France bordant le site en limite ouest, accroît encore cette qualité.
L’association de la volonté d’offrir une nouvelle manière d’habiter (un éco-quartier) et du désir de valoriser les qualités naturelles du site permet d’imaginer la création d’un véritable quartier dans un parc.
La composition procède donc d’une osmose entre l’urbanisation et le milieu naturel. Elle exclut toute opposition entre les deux milieux.